Jouy-le-Potier

Aux portes de la Sologne, au milieu des bois et des étangs, Jouy-le-Potier a conservé, au cœur du village, de nombreuses maisons anciennes à colombages (comme la maison de l’Ecureuil) ou en briques (comme la maison de la Fontaine) et, dans la campagne environnante, des fermes, des métairies ainsi que des châteaux. Le château du Lude est particulièrement remarquable avec ses élégantes façades Renaissance de brique et pierre qui se reflètent dans les eaux du Cosson, et sa petite chapelle Sainte-Corneille cachée dans le parc. L’église Saint-Pierre remonte, pour ses parties les plus anciennes, au XIIe s. Son beau portail roman a survécu aux destructions des huguenots en 1562, tandis que le reste de l’église a été relevé de ses ruines au XVIIe s.

Le saviez-vous ? Jouy-le-Potier existait déjà à l’époque gallo-romaine : son nom « Jouy » viendrait du latin Jovi, Jupiter, dieu auquel les Romains avaient érigé un sanctuaire en ce lieu. Les piliers du portail du cimetière sont des réemplois de pierres provenant sans doute de cet antique sanctuaire. Quant à la forme « Jouy-le-Potier », elle apparaît au tout début du XIVe s., alors que le village était devenu un important centre de poterie. Cette activité disparut à la fin du XVIe s., mais le travail de l’argile de Sologne s’est poursuivi avec les tuileries-briqueteries autrefois très nombreuses sur la commune. Seul subsiste aujourd’hui le four à brique de la tuilerie de Cendray construit en 1849 pour les besoins de restauration du château de Cendray et rénové par des bénévoles dans les années 1980.