Le Loiret, mais c'est où ? Et bien parlons-en : entre élégance et grâce naturelles, le Loiret vous ouvre les portes du Val de Loire,
entre Ile de France, Touraine et Bourgogne ! Irrigué par la Loire - sa ligne de vie et sa force - le Loiret déroule 120 kilomètres de vals fertiles sur la route des Châteaux de la Loire classée au Patrimoine mondial de l'Humanité par l’UNESCO. Mais c’est aussi bien plus que ça : l'ampleur des champs dorés de la Beauce, du Gâtinais et de la Puisaye, les vallons du Berry, le mystère de ses landes de Sologne et la profondeur de la forêt d’Orléans ; Orléans, qui en est sa capitale. Petit tour d’horizon du Loiret, ses villes et villages, et ses territoires aux paysages variés …
Orléans et sa métropole
C'est autour d'Orléans et sa courbe que la Loire fait le Val, là où est née d'appellation " Val de Loire ". Puis de l'Orléanais l'expression s'est étendue à l'ensemble de la Vallée, de Gien où le Val commence jusqu'au confluent de la Maine. A cheval sur la Loire, la métropole d’Orléans (289 000 habitants) s’étire de la Beauce et de la Forêt d’Orléans au nord, jusqu’à la Sologne qu’elle grignote allègrement au sud. Le tout bien desservi par deux gares ferroviaires (Orléans-centre et Les-Aubrais Orléans), l'autoroute A10 non loin, et tout un réseau de tram et de bus qui facilite les déplacements.
Orléans est bel et bien la capitale de la Région Centre Val de Loire, ancienne capitale de la France médiévale.
Si Orléans ne possède pas de château, la grande ville est marquée par le souvenir de Jeanne d'Arc, son héroïne. La charmante Ville d'Art et d'Histoire vous offrira bien d'autres consolations : à commencer par son centre ancien, ses maisons à pan de bois et ses nombreux hôtels particuliers Renaissance, ses quais de Loire animés, son exceptionnel Musée des Beaux-Arts, le FRAC (Fonds Régional d'Art Contemporain) et le Mobe (Muséum d'Orléans pour la Biodiversité et l'Environnement). Orléans est une ville à taille humaine qui cultive l’art de vivre comme ses jardins. Elle fait la part belle aux piétons, de places en rues commerçantes jusqu’aux bords de Loire.
La métropole dynamique n’hésite pas à mixer création et tradition dans sa programmation culturelle et festive (Scène nationale, Centre chorégraphique, Festival de Loire, fêtes de Jeanne d’Arc, Festivals de musique et guinguettes…).
Par ici, le site de l'Office de tourisme Destination Orléans Val de Loire.
Au pays " Loire- Beauce", à l'ouest
La partie de la Beauce la plus proche d’Orléans, la “petite Beauce”, s’étire à l’ouest du Loiret jusqu’au Val de Loire. Ici, la vue porte jusqu'à l'horizon. Les champs de blés dorés, de colza et de tournesol autour de Artenay et Patay s’étendent à perte de vue, juste ponctués de-ci, de-là par un clocher, un moulin, un silo, une éolienne... ou une tour relais de télégraphe aérien. Celle de Baccon est l’une des dernières encore debout aujourd’hui ; elle permettait au début du 19ème siècle, d’envoyer des messages codés visibles à travers la plaine : l'ancêtre d’Internet ! En Beauce, le ciel est un vrai spectacle. Les levers et couchers de soleils sont somptueux et font chatoyer les paysages : avis aux peintres et aux poètes !
C'est seulement à proximité du Val de Loire que la nappe phréatique de Beauce donne naissance à de curieuses résurgences : les Eaux Bleues qui bouillonnent à Tavers ou les rivières des Mauves qui ont alimenté de nombreux moulins à Meung-sur-Loire. Ces petites rivières canalisées par les moines au Moyen-âge sont prétextes à de jolies balades au départ de Meung-Sur-Loire jusqu’au Parc Départemental des Mauves ou à l’arboretum des Prés des Culands.
C'est ici, entre Orléans et Blois, que le territoire vous réserve quelques unes de ses plus belles étapes : à Meung-sur-Loire, les évêques d’Orléans résidaient dans l’un des plus grands châteaux de la Loire. Sur l'une de ses façades il affiche l’austérité d’un château-fort du XIIIe, puis l’élégance raffinée d’une résidence épiscopale du XVIIIe sur une autre façade, lui valant le surnom de "château aux deux visages". Sous le signe du dragon, voici l'occasion d'explorer allégrement le château, des cachots aux greniers….
Sans oublier son voisin le château de Beaugency, désormais Centre d'Art numérique remarquable.
Par ici, le site de l'Office de tourisme des Terres du Val de Loire.
" Beauce Gâtinais ", en Pithiverais
Le nord Loiret, entre forêt de Fontainebleau et forêt d’Orléans, est un territoire discret qui ne demande qu’à dévoiler ses charmes d'une douce France... ! Le riche plateau de Beauce ou rivalisent des paysages dorés par les blés, orge, mais aussi betteraves et safran, laisse peu à peu la place à des vallées verdoyantes bien marquées. De Pithiviers à Malesherbes, la vallée de l’Essonne, en partie classée « espace naturel protégé », fait le bonheur des randonneurs qui aimeront aussi les villages pittoresques, manoirs et moulins. Cette Vallée naît de deux ruisseaux : la Juine et ses cressonnières, et l'Oeuf, qui alimente également les douves du château de Chamerolles, au sud de Pithiviers.
La forteresse de Yèvre-le-châtel, au coeur d’un des “plus beaux villages de France”, surplombe quant à elle la Rimarde. Ne partez pas d'ici sans goûter le fameux Pithiviers fondant ou encore le pain d’épice, spécialités historiques de la ville.
Par ici, le site de l'Office de tourisme du Grand Pithiverais.
Au pays Gâtinais
Le Gâtinais est ce territoire à l'est du Loiret, appartenant déjà au bassin de la Seine. Il est drainé par de multiples cours d'eau dessinant les paysages gâtinais ; cours d'eau en direction de celui qu'est le Loing. Les trois canaux du Loing, de Briare et d’Orléans convergent vers Montargis. Les lacs de Cepoy, de Châlette-sur-Loing, les étangs de Cercanceaux, les vallées de la Cléry ou de l’Ouanne sont autant d’idées d’escapades, que vous soyez amateur de navigation, de baignade, de pêche ou de randonnée ! Le Gâtinais n'en est pas moins boisé, avec le massif de la forêt domaniale de Montargis. D'ailleurs, ne ratez pas l'occasion d'en savoir plus, à la Maison de la Forêt de Paucourt.
Montargis « La Venise du Gâtinais » mérite bien son surnom : 131 ponts et passerelles sont prétextes à une jolie balade pour découvrir le quartier de la pêcherie, celui des tanneurs, le jardin de l’Hôtel Durzy, la rue dorée...sans oublier, évidemment, la célèbre Prasline de Montargis ! On aime aussi : les artisans d’art à Ferrières-en-Gâtinais, l’art contemporain à Amilly, les roses à Bellegarde, les arbres rares à Nogent-sur-Vernisson, sans oublier le miel, le safran et le cidre qui font la notoriété du Gâtinais !
Par ici, le site de l'Office de tourisme du Gâtinais.
Entre Gien et Briare, le Giennois
Qui dit Giennois, dit coteaux : c’est effectivement une des caractéristiques du sud-est du Loiret, aux portes de la Bourgogne et du Berry. Sur le coteau et les terrasses de Gien, mais aussi de Briare à Beaulieu-sur-Loire, des viticulteurs passionnés travaillent leurs vins fruités d'appellation Coteaux du Giennois depuis 25 ans. N'hésitez pas à le marier avec un crottin de Chavignol, dont sa zone d’appellation effleure le sud du Giennois, côté Berry. Mais il n’y a pas que le Chavignol et un tour sur les marchés locaux vous prouvera la variété des productions locales.
Le pays du Giennois est également riche en patrimoine architectural et naturel, étonnant par sa diversité. Certains châteaux (château-musée de Gien, et celui de Saint-Brisson-sur-Loire) se dressent de part et d’autre de la Loire pour ouvrir la route des châteaux de la Loire. D’autres comme celui de la Bussière et de Pont-Chevron se mirent dans les étangs de la Puisaye voisine.
Mais le plus étonnant dans le Giennois reste cet ouvrage d'art du 19ème siècle lié à la présence des canaux : le spectaculaire pont-canal de Briare enjambe la Loire sur plus de 600 mètres. Le site de la traversée en Loire de Mantelot, les émaux de Briare et la faïencerie de Gien vous présentent leurs plus belles collections.
Et pourquoi ne pas y louer un bateau, pour une journée ou un week-end ? C’est encore la meilleure façon de découvrir les lieux !
Par ici, les sites des Offices de tourisme de Gien et celui des Terres de Loire et canaux.
La Forêt d’Orléans - Val de Loire
C’est le coeur du Loiret : le Val de Loire de l’Orléanais au Giennois et la Forêt d’Orléans, seule région naturelle entièrement dans le Loiret ! La Forêt d’Orléans, plantée de pins sylvestres, de chênes, de charmes et de bouleaux est incontestablement l’un des plus beaux massifs forestiers français. Elle décrit un vaste croissant au nord et à l’est de la Loire. C’est la plus grande forêt domaniale de France (35 000 ha), partagée en trois massifs (Orléans, Ingrannes et Lorris) sillonnés d’allées cavalières rayonnant autour de carrefours, points de rendez-vous des chasseurs et surtout des promeneurs. Les chemins conduisent aux points pittoresques que sont les arbres remarquables, les fontaines, les étangs, les gouffres et les parterres fleuris de sous-bois.
La Loire, assez rectiligne dans son ensemble, ondule ici en de vastes méandres; Au niveau du village de Guilly ou avec l’abbaye de Saint Benoît-sur-Loire et son belvédère, elle vous offre quelque-uns de ses plus beaux paysages. A pied, à vélo, en canoë ou sur un bateau traditionnel de Loire, c'est à vous de choisir la meilleure façon de les découvrir ! On remonte le temps jusqu’à Charlemagne à l’oratoire de Germigny, jusqu’aux Vikings au Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf, sans oublier de s’amuser au Musée du Cirque et de l’Illusion de Dampierre. Au coeur de ce joli pays, le canal d’Orléans s'étire de part en part. Les étangs qui l’alimentent sont aujourd’hui des bases de loisirs rafraîchissantes au coeur de la forêt. Autrefois refuge des populations et des résistants (les musées de Loury et de Lorris retracent d'ailleurs l'histoire et les légendes de la forêt), la forêt d’Orléans est aujourd’hui le paradis des amoureux de nature et d’activités de plein air.
Par ici, les sites des Offices de tourisme Val de Loire - Forêt d'Orléans et celui du Val de Sully-sur-Loire.
Pays Sologne Val Sud
Rive sud, de la basilique royale de Cléry-Saint-André au château de Sully-sur-Loire, les vignobles, pépinières et cultures maraîchères laissent place à la Sologne. Pins, landes à bruyères, chemins sableux et étangs en chapelets, les paysages de Sologne sont aussi envoûtant que mystérieux : il s'agit là d'un paysage original dans lequel bois et espaces dévouverts s'entremêlent sur des territoires parsemés d'étangs. Les villages, les fermes et de nombreux châteaux se dispersent dans les clairières variées. Et dire que personne n’en voulait, de cette Sologne si prisée désormais ! À la création des départements au 18ème siècle, c’était une région marécageuse partagée en trois départements. Napoléon III a lancé la mode des domaines de chasse, favorisée par l’arrivée du chemin de fer et le percement d’axes rectilignes.
N’allez pourtant pas croire que la Sologne est réservée à une élite : elle ouvre grands ses chemins de randonnée, dont le GR3C qui relie Gien à Chambord en flirtant avec la rivière du Cosson.
On aime : le domaine du Ciran à Ménestreau-en Villette, un ancien domaine de chasse transformé en conservatoire de la faune sauvage de Sologne : un concentré de Sologne sur 300 hectares ! Mais aussi le château de La Ferté-Saint-Aubin, l’un des rares du 17ème siècle !
Par ici, le site de l'Office de tourisme des Portes de Sologne.