Vannes-sur-Cosson

Vannes-sur-Cosson a gardé tout son cachet de village solognot, avec son bâti traditionnel de briques et de pans de bois soigneusement préservé. On peut y admirer plusieurs maisons remarquables en pans de bois des XVIIe et XVIIIe s., et d’autres en briques à partir du XIXe s. : l’Auberge de la Croix-Rouge dite le Vieux Relais et l’Auberge de la Croix-Blanche, le presbytère, l’ancien atelier du forgeron. L’ancien Café de la Gare rappelle que Vannes se trouvait sur la ligne des Tramways à vapeur du Loiret, ouverte en 1905. Au cœur du village, l’église Saint-Martin a été reconstruite à l'initiative de Pierre de Choludet, seigneur de Brosseloir, en 1578. Sa façade est précédée d’un avant-porche dit « caquetoire » entièrement clos. L’intérieur abrite un riche mobilier, tableaux, statues...

Le saviez-vous ? D’après son étymologie, Vannes vient du bas latin « venna », d’origine gauloise, qui veut dire réserve de pêche, pêcherie. Il est vrai que l’eau est partout à Vannes, à commencer par la rivière du Cosson qui naît sur son territoire à la bonde de l’étang d’Ousson, et ses petits affluents le ruisseau des Forges et le Bourillon. D’innombrables étangs sont répartis sur la commune, ainsi que des fontaines et des sources, dont certaines comme la fontaine Saint-Martin avaient des vertus curatives. Vannes a conservé un autre élément de son petit patrimoine lié à l’eau : son lavoir du début du XIXe, caché au fond d’une ruelle. En empruntant les sentiers de randonnée autour du village, vous pourrez aussi découvrir de belles fermes du XVIIIe et XIXe s. comme la ferme du Petit-Voisin avec son pigeonnier ou celle de la Ramelière toute en briques avec son four à pain portant la date de 1843.