Ferdinand Arnodin

Ingénieur et industriel français spécialisé dans la fabrication de ponts

Né dans la périphérie de Lyon, Ferdinand Arnodin accompagne son père à Châteauneuf-sur-Loire où ce dernier travaille pour la société des frères Seguin en tant que chef de travaux. Le garçon intègre l’École professionnelle d’Orléans et se forme en apprentissage aux différents métiers de la construction et du bâtiment. En parallèle, il suit des cours du soir au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). À la mort de son père, Arnodin devient inspecteur des ouvrages pour la société Seguin. Son premier chantier est le pont suspendu de Kermelo dans le Morbihan, où il fait la rencontre de Charlotte Kerihuel qu’il épouse en 1868. En 1872, Arnodin implante sa propre entreprise de construction métallique à Châteauneuf-sur-Loire. Connaissant les défauts des ponts suspendus, l’industriel en relance la production. Son ingéniosité et son sens de l’observation lui permettent en effet d’inventer de nouvelles techniques pour améliorer la fiabilité et la solidité des ponts. Il est notamment l’inventeur d’un nouveau type de câbles. Pendant cinquante ans, Arnodin et son équipe rénovent, renforcent, réparent les ponts suspendus existants et en construisent de nouveaux. Il est également considéré comme l’un des deux inventeurs des ponts transbordeurs (brevet déposé en 1887), dont la particularité est de « laisser la passe maritime entièrement libre...» grâce à son tablier placé très haut, facilitant le passage des bateaux de grande taille. Une nacelle permet aux personnes et aux marchandises de traverser d’une rive à l’autre. Il meurt à Châteauneuf-sur-Loire en 1924. Aujourd’hui, le musée de la marine de Loire présente des œuvres, des objets et des documents d’archives rappelant l’activité de la société créée par Arnodin, notamment une rare maquette du pont transbordeur de Nantes.

Pour en savoir plus

> http://www.cestenfrance.fr/ferdinand-arnodin/

> https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Arnodin