Catégorie : Arts
Genre : Homme
Naissance : 1819
Décès : 1916
Epoque : XIXe siècle
Ses parents le destinent à une carrière commerciale, mais sa détermination à devenir artiste peintre les amène à l’autoriser à entrer dans l’atelier de Jean Achard à Paris en 1846. Après deux ans de formation, il part voyager en Italie. De retour en France en 1850, Henri Harpignies rejoint son ami Corot et l’École de Barbizon dont il apprendra beaucoup. En 1861, il obtient son premier succès au Salon avec sa Lisière de bois sur les bords de l’Allier. Il expose ensuite régulièrement au Salon. En 1866, il reçoit sa première médaille pour Le Soir dans la campagne de Rome qui sera acheté par l’État. Il s’inspire tout au long de sa très longue carrière des paysages magnifiques qui l’entourent : l’Italie d’abord, mais aussi le Bourbonnais, le Nivernais et l’Auvergne. à Saint-Privé dans l’Yonne où, dès 1878, il se fixe, il coule des jours heureux dans le domaine de la Tremellerie dont le salon est devenu son atelier. Cela ne l’empêche pas de planter son chevalet aux quatre coins de la France, ni de revenir fréquemment à Famars et à Valenciennes, berceau de ses premiers rêves d’artiste. Il réalise des œuvres de décoration pour l’Opéra de Paris, et peint les sublimes vitraux du château de Trousse-Barrière à Briare en 1895. En 1898, il est nommé Rosati d’honneur par la société littéraire d’Arras. Anatole France l’a très justement qualifié de « Michel-Ange des arbres et des campagnes paisibles ».
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