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Marcel Boussac

DAMMARIE-SUR-LOING

Catégorie : Ingénierie & Artisanat

Genre : Homme

Naissance : 1889

Décès : 1980

Epoque : Contemporain

Industriel du textile, amateur de courses hippiques 

À l’école, Marcel Boussac n’est pas très bon élève. Il rate son baccalauréat, et travaille donc pour son père, propriétaire fortuné d’une entreprise de textiles. À vingt ans à peine, il part direction Paris avec un projet : lancer le marché des tissus aux couleurs vives… et c’est un véritable succès ! Lorsque la Grande Guerre éclate, l’industriel s’engage dans la confection de toiles d’avions de combat, un réel tremplin pour ses affaires. Après guerre, il utilise ces tissus bien particuliers pour confectionner des blouses et des pyjamas, une nouvelle grande réussite. En 1929, l’entreprise tient bon face à la crise économique et Boussac en profite même pour agrandir son empire qui devient numéro un en France. En 1939, il épouse la cantatrice Fanny Heldy. Pendant la Seconde Guerre mondiale, bien que mises à mal, les affaires se maintiennent. La Libération offre de nouveaux horizons : la France est à reconstruire et Boussac est l’un des rares patrons encore debout. En 1947, il lance l’homme du new-look, Christian Dior, encore inconnu à l’époque. En 1953, il figure parmi la liste des “100 Français qui portent l’avenir” publiée dans l’Express. En homme d’affaires innovant souhaitant diversifier son activité, il s’attaque à la fabrication des machines à laver américaines Bendix. Actionnaire du journal L’Aurore, Boussac y écrit quelques articles sous le pseudonyme de M. Dupont. En politique, il joue un rôle en coulisse en invitant régulièrement les plus grands politiciens du pays dans sa propriété de Mivoisin à Dammarie-sur-Loing pour une partie de chasse. Passionné depuis toujours par la course hippique, Boussac fait l’acquisition du haras de Fresnay‑le‑Buffard en 1923. Casque orange et toque grise, ses chevaux multiplient les victoires ! Pendant la Seconde Guerre mondiale, il achète le haras de Jardy à Versailles, puis l’hippodrome de Saint-Cloud. Les années 1960 marquent le début de la fin pour Boussac. La demande change et l’ancien roi du coton peine à adapter son offre : il refuse de délocaliser et néglige l’importance que prennent les textiles synthétiques. Malgré ses efforts, son empire coule peu à peu. Il meurt à Mivoisin en 1980, âgé de quatre-vingt-onze ans.

Pour en savoir plus

> https://www.universalis.fr/encyclopedie/marcel-boussac/

> https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2005/03/20/la-fortune-de-monsieur-boussac_372363_3208.html

> https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Boussac

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