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Max Jacob

SAINT-BENOIT-SUR-LOIRE

Max Jacob

Catégorie : Littérature

Genre : Homme

Naissance : 1876

Décès : 1944

Epoque : Contemporain

Poète et artiste de la première moitiée du XXe siècle

Originaire de Quimper où il passe avec réussite le concours général, il se voit proposer une bourse pour préparer le concours de l’école normale supérieure. Il refuse mais s’installe quand même à Paris, où il est étudiant. Il vit une jeunesse parisienne de poète maudit, côtoyant les plus grands artistes du début du XXe siècle, comme Pablo Picasso et Guillaume Apollinaire, se logeant au gré des vents. Précurseur du dadaïsme puis du surréalisme, sans pour autant y adhérer, il bouleverse la poésie française dès la parution de son premier recueil en 1917, Le Cornet à Dés. Né dans une famille juive non pratiquante, Max Jacob, se convertit au catholicisme en 1915. Durant les années folles, il fréquente dans les cafés les artistes en vogue, mais s’exile en 1921 à Saint-Benoît-sur-Loire sur les conseils d’un ami prêtre. Il est hébergé au presbytère par l’abbé Fleureau. Là, il achève un long poème en vers, faisant état de ce moment de reconstruction personnelle, Le Laboratoire central. De 1928 à 1936, il voyage de la Bretagne à la capitale, avant de revenir définitivement à Saint-Benoît-sur-Loire, où il devient oblat séculier. Sa poésie témoigne dès lors du quasi quiétisme de ce pécheur repenti. Suivant la « loi » du 3 octobre 1940, du fait de ses origines, Max Jacob est immédiatement rayé de la liste des adhérents de la Société des gens de lettres. Il continue néanmoins à publier clandestinement et anonymement ses poèmes. Les mesures antisémites en France se font d’une très grande violence : port de l’étoile de David, assignation à résidence, rafles. Le poète, régulièrement contrôlé à son domicile, voit sa famille déportée et sa maison familiale pillée, mais refuse les propositions d’évasion qu’on lui fait. Son ami Jean Moulin, engagé dans la Résistance, prend le pseudonyme de « Max » en son hommage. Finalement arrêté à Saint-Benoît-sur-Loire le 24 février 1944, il est emprisonné à Orléans où il s’évertue à s’occuper des malades et à divertir ses compagnons d’infortune. Transféré à Drancy, il meurt d’une pneumonie le 5 mars 1944.

Pour en savoir plus

> https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Jacob

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