Catégorie : Arts, Littérature
Genre : Homme
Naissance : 1924
Décès : 2020
Epoque : Contemporain
Ecrivain et critique d'art, spécialisé dans la littérature prolétarienne
Michel Ragon, né le 24 juin 1924 à Marseille et décédé le 14 février 2020 à Suresnes, est un écrivain, critique d’art, critique littéraire et historien de l’architecture français. Issu d’une famille paysanne vendéenne, il devient orphelin de père à 8 ans et passe son enfance à Fontenay-le-Comte dans des conditions modestes. À 14 ans, avec sa mère, il s’installe à Nantes, exerçant divers petits métiers tout en développant sa passion pour la lecture et les arts. Sa vie parisienne débute en 1945, marquée par une activité débordante. De manœuvre dans une fonderie à bouquiniste sur les quais de la Seine, il s’imprègne de la vie artistique parisienne. Durant cette période, il publie poèmes et romans, collaborant avec des artistes tels que Robert Doisneau. Ses centres d’intérêt s’élargissent à la littérature prolétarienne, à l’anarchisme, à l’art abstrait, à l’architecture, et au dessin satirique. À partir de 1964, Michel Ragon devient un critique et historien de l’art et de l’architecture modernes reconnu, lui permettant de quitter son métier de bouquiniste. Il voyage, devient consultant, commissaire d’expositions, et professeur-invité à l’université de Montréal. C’est à cette époque qu’il commence à profiter d’un pied-à-terre à Boësses. À plus de cinquante ans, il soutient un doctorat d’État à la Sorbonne en 1975 et enseigne à l’École nationale supérieure des arts décoratifs jusqu’à sa retraite en 1985. Michel Ragon n’oublie pas ses racines populaires vendéennes. Dans les années 1980, il entame un « cycle vendéen » avec des romans à succès, reconnectant avec sa mémoire familiale. Sa carrière prolifique inclut des écrits sur la littérature prolétarienne, l’anarchisme, l’art abstrait, et l’architecture. Il décède à l’âge de 95 ans en 2020 à Suresnes, laissant derrière lui un héritage littéraire et artistique marquant, reflétant sa curiosité insatiable et son engagement envers la vérité artistique.
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