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Catégorie : Politique & Militaire

Genre : Homme

Naissance : 1885

Décès : 1966

Epoque : Contemporain

Diplomate français, résistant de la Seconde Guerre mondiale

Né à Orléans, Raymond Brugère est licencié en droit puis diplômé de l’École des sciences politiques. En 1912, il épouse Denise Témoin, avec qui il a une fille, Nicole. Sa carrière de diplomate débute en 1911 en tant qu’attaché d’ambassade au cabinet du ministre des Affaires étrangères. Il est nommé à Pékin l’année suivante. En tant que lieutenant réserviste, il est mobilisé lors de la Première Guerre mondiale jusqu’à ce qui’il soit blessé au combat, après quoi il reprend sa place au Quai d’Orsay. Il est successivement nommé à Madrid en 1916, puis à Copenhague en 1918 et à Ankara en 1924. Concernant la politique française d’entre-deux guerre, Brugère soutient celle de la fermeté menée par Raymond Poincaré. Conseiller d’ambassade à Bruxelles en 1929, il fait la rencontre de Paul Claudel, poète et diplomate, avec lequel il se lie d’amitié. Les années 1930 sont marquées par les tensions croissantes d’avant-guerre, la crise mondiale se faisant de plus en plus ressentir. En 1934 il est nommé ministre plénipotentiaire à Ottawa au Canada, un poste qu’il conserve pendant trois ans. Envoyé à Bellegarde en 1937 pour maintenir l’alliance franco-yougoslave, il rend sa démission le 17 juin 1940. Il écrit : “Ma résolution est prise, je refuse de servir un gouvernement, fut-il présidé par le vainqueur de Verdun, qui signerait la capitulation de la France”. Il entre en Résistance mais est arrêté en 1942 alors qu’il tente de gagner Londres. Il est interné jusqu’au 8 juin 1944. D’octobre 1944 jusqu’en 1947, il est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Belgique puis participe à la création du Rassemblement du Peuple Français, au sein duquel il préside la commission des affaires étrangères. Il se retire du monde politique en 1948. Gaulliste de la première heure, Brugère aurait été un homme de contradictions, capable de la plus grande sympathie, mais aussi très colérique, décrit par De Gaulle comme ayant un “caractère rugueux». Il meurt en 1966 dans son château de La Rivière à Châtenoy, qu’il avait hérité de sa mère, Louise Thiercelin.

Pour en savoir plus

> https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Brug%C3%A8re

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