Catégorie : Arts
Genre : Homme
Naissance : 1920
Décès : 2013
Epoque : Contemporain
Peintre franco-chinois du XXe siècle
Encouragé par sa famille, Zao Wou-Ki commence à dessiner à dix ans, et entre à l’École des Beaux-Arts de Hangzhou en 1935. Assez vite, il s’émancipe des carcans de l’art très classique et trouve son inspiration chez les peintres européens, notamment Paul Cézanne et Henri Matisse. À vingt-huit ans, Zao Wou-Ki quitte sa Chine natale pour venir s’installer à Paris. Là, il passe des heures à déambuler dans les musées. Il se lie d’amitié avec Pierre Soulages, Joan Mirò ou encore Henri Michaux, et installe son atelier dans un vieil entrepôt. Grâce au soutien d’André Malraux, il est naturalisé français en 1964. « Un endroit calme où je peux créer en paix », c’est en ces termes qu’il évoque son château de Gaudigny à Egry dans le Loiret. S’il vit la majeure partie du temps à Paris, il aime passer quelques jours loin de tout dans sa maison de campagne. Il est professeur une première fois au début des années 1940 aux Beaux-Arts de Hangzhou, une seconde fois à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris de 1980 à 1984 puis de nouveau à Hangzhou en 1985. Zao Wou-Ki épouse Xie Jinglan avant son départ pour Paris puis se marie en secondes noces avec Chan May-Kan en 1958, morte en 1972. Il termine sa vie aux côtés de Françoise Marquet. Il n’a jamais eu d’enfants. Grand officier de la Légion d’honneur, il est élu à l’Académie des Beaux-Arts de Paris en 2002. Toute sa vie, ses nombreux voyages inspirent et nourrissent son art. En Suisse, la découverte de l’œuvre de Paul Klee remet en perspective sa création et le pousse peu à peu vers l’abstraction lyrique. Sa peinture naît d’une rencontre féconde entre les cultures orientale et occidentale. Il réalise de nombreuses toiles qui témoignent d’une grande inventivité, mais ne se limite jamais à la peinture. On lui doit ainsi des lithographies, des estampes, plusieurs céramiques et même quelques vitraux. Zao Wou-Ki acquiert une renommée internationale, mis à l’honneur dans les plus grands musées du monde. En Chine, où il expose pour la première fois en 1983, son talent n’est reconnu que plus tardivement.
Pour en savoir plus
> https://www.zaowouki.org/fr/
> https://barnies.fr/zao-wou-ki/