Mareau-aux-Bois : Guide de voyage, activités et lieux à découvrir

A l’orée de la forêt d’Orléans, la commune de Mareau-aux-Bois est à quelques kilomètres de Pithiviers. Non loin de là, à Chilleurs-aux-Bois, vous pouvez admirer le superbe château de Chamerolles !

Le réseau hydrographique de la commune est plutôt dense et comprend l'Oeuf et la Laye du Nord, affluents de l’Essonne. Sur une hauteur entre les vallées de ces deux cours d’eau, se trouve un site archéologique qui indique une occupation primaire du territoire dès le Ier siècle de notre ère. Le village se serait ensuite déplacé plus à l’est durant le haut Moyen Âge, et ce jusqu’au XIIe siècle, avant de se fixer à l’emplacement actuel de Mareau-aux-Bois. Les premières attestations écrites de la commune datent du XIIe siècle. 

A Mareau-aux-Bois, au XVIe siècle, se trouve le Prieuré de La Couture. A cette époque, les guerres de Religion déchirent la France, et le château de Laas, à quelques kilomètres de là, est le fief d’un seigneur catholique, que l’on compte parmi les chefs de la Ligue. En 1562, le château est pris par les troupes protestantes de Condé, qui se rendent ensuite au prieuré de Mareau. Tous les moines réussissent à s’enfuir, à l'exception du frère Agnan Huist, qui subit un violent châtiment public. Du second prieuré, le Prieuré Saint Thomas, il ne reste qu’une porte en plein cintre insérée dans un mur de ferme. Sur le territoire de la commune se trouvent également les vestiges du château de la Salle, construit au XVIIe siècle sur les bases d’une ancienne place forte médiévale, et démoli en 1920. La ferme du château n’a pas été détruite. En 1920, le clocher de l’église avec sa belle flèche de pierre, est classé monument historique. Quelques années plus tard, le reste de l’église l’est également. L’édifice de style roman aurait été construit au XIe siècle puis remanié à plusieurs reprises. Placée sous le patronage de Saint-Georges, le pourfendeur de dragon, représenté sur trois des vitraux du bâtiment, l’église est plutôt grande pour cette commune de taille relativement petite. 

Mareau-au-Bois est idéale pour une balade en pleine nature ! Bien que se situant au nord de la Loire, la commune à des airs solognots, présentant des terrains de nature comparable… En plus d’être dans un zone Natura 2000, le village se trouve dans la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) du Massif forestier d’Orléans. Lors d’une randonnée, admirez la faune et la flore remarquables de ces lieux. C’est l’endroit parfait pour prendre un bon bol d’air frais ! Pour les pêcheurs, direction les Mares : renseignez-vous auprès de la mairie pour en savoir plus sur les réglementations. En parlant de mares, le nom de la commune signifie marais ! Et après une belle balade, allez savourez un bon repas au Montafilan, où sont régulièrement organisées des animations. 
 

Aux alentours de Mareau-aux-Bois...

Le territoire de la Beauce s’étend au nord-ouest du Loiret et sur la quasi-totalité de l’Eure-et-Loir. Traditionnellement appelée le « grenier de la France », sa principale vocation est la culture céréalière. Durant l’Antiquité puis le Moyen Âge, les plaines de la Beauce étaient parmi les plus importantes et les plus prospères d’Europe occidentale. Parmi les édifices remarquables de la Beauce, il y a notamment le château et le parc de Chevilly et la cathédrale Notre-Dame de Chartres.

Prolongeant la Beauce vers l’Est, s’étend le Pithiverais qui appartient au Gâtinais occidental. Les horizons sont moins vastes qu’en Grande Beauce et les rivières plus nombreuses. A seulement 8 km, Pithiviers était autrefois connue pour son économie agroalimentaire et pharmaceutique. La ville a également accueilli un camp de prisonniers durant la Seconde Guerre mondiale. Elle possède un patrimoine culturel et architectural intéressant, notamment l’église Saint-Salomon-et-Saint-Grégoire et le musée des transports. Ne manquez pas d’y goûter le Pithiviers fondant ou feuilleté !

Aux alentours, nous vous conseillons de visiter : le château de Denainvilliers, le château de Chamerolles, le jardin de roses d'André Eve et la roseraie de Morailles sur la Route de la Rose et le village de Chambon-la-Forêt.