Catégorie : Politique & Militaire
Genre : Homme
Naissance : 1792
Décès : 1880
Epoque : XIXe siècle
Grand militaire et maire de Saint-Gondon
Étienne Marcel est né à Gien. Employé au secrétariat de la sous-préfecture, il est repéré par le Préfet qui lui propose un poste à la préfecture d’Orléans. Il a dix-sept ans lorsqu’il est nommé capitaine au 3ème bataillon de la Garde nationale du Loiret le 25 août 1809. C’est le début d’une fameuse carrière militaire ! L’année suivante, il rejoint les rangs de l’armée d’active en tant que lieutenant au 7ème régiment de voltigeurs de la Garde. Lieutenant puis capitaine du 116ème régiment d’infanterie, engagé pendant la guerre d’Espagne, Étienne Marcel est blessé au genou gauche lors du siège de Sagonte, le 25 octobre 1813. Il participe néanmoins l’année suivante à la Campagne de France, durant laquelle Napoléon Ier cherche à contenir l’invasion de l’empire par les armées coalisées. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 27 janvier 1815, et prend part à la bataille de Waterloo. Il est licencié le 23 septembre de la même année à la suite du retour des Bourbons sur le trône de France. Au début de l’année 1816, Étienne Marcel rejoint à nouveau l’armée au grade de capitaine dans la Légion du Loiret. Promu chef du bataillon le 11 juin 1823, il sert en Guadeloupe puis en Algérie. Il est parmi les plus jeunes colonels de l’armée française et durant ses quarante-huit années d’activité, il sert dans de nombreuses divisions. Il est promu Officier de la Légion d’honneur en 1832, puis Commandeur en 1850 et enfin Grand Officier sept ans plus tard. Il est par ailleurs chevalier de l’ordre de Saint-Louis, célèbre distinction décernée pour récompenser le courage militaire. Il épouse Marie Julie Françoise de Voize à Grenoble en 1834 avec laquelle il a un fils, Eugène, mort à Beaulieu-sur-Loire en 1877. De 1857 jusqu’à sa mort, il partage son temps entre sa propriété de l’Ormet à Saint-Gondon et sa maison de Gien. Il est par ailleurs maire de Saint-Gondon de 1857 à 1877. Il meurt dans son château en 1880 avant d’être inhumé au cimetière de Gien au sein du caveau familial.