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kupka

Catégorie : Politique & Militaire

Genre : Homme

Naissance : 1871

Décès : 1957

Epoque : Contemporain

Peintre et illustrateur tchèque de talent, héros de guerre

Aîné d’une famille de cinq enfants, František Kupka apprend le métier de sellier, puis la peinture en autodidacte jusqu’à ses dix-sept ans, où il entre à l’école de métiers de Jaroměř. Il réussit le concours des beaux-arts de Prague en 1889 puis intègre l’Académie de Vienne en 1892. En 1896, Kupka s’installe à Montmartre, à Paris, où se concentrent les artistes et poètes, et deux ans plus tard loue un atelier juste au-dessus du cabaret d’Aristide Bruant (illustre loirétain - Courtenay) et commence à gagner sa vie comme créateur d’affiches pour des cabarets, tout en continuant à peindre. Il travaille aussi comme illustrateur, notamment pour Edgar Allan Poe, avec L’Idole noire. Après avoir participé à des périodiques humoristiques et littéraires comme Le Rire et Cocorico, il se met à collaborer intensément à L’Assiette au beurre, hebdomadaire satirique à tendance anarchiste. En 1905, il suit des cours de physiologie à la Sorbonne, travaille au laboratoire de biologie et s’intéresse à des problèmes d’optique et de mécanique, en plus de son étude de l’histoire et de l’archéologie, pour l’aider dans son art, dont il n’est pas satisfait depuis quelque temps. Kupka découvre Beaugency avec sa compagne Eugénie Straub, balgentienne, avec qui il se marie en 1910. C’est à ce moment qu’il s’oriente vers l’art non figuratif. En 1912, le Salon d’automne expose ces œuvres : il est le premier à présenter au public parisien des toiles abstraites (Amorpha, fugue à deux couleurs, Prague,...). À cette époque, il forme un groupe avec plusieurs artistes qui se nomme la Section d’or. Les membres produisent un unique numéro d’une revue appelée La Section d’or auquel collaborent Guillaume Apollinaire et Max Jacob (illustre loirétain - St-Benoît-sur-Loire), entre autres. Dès 1914, Kupka s’engage comme volontaire et se retrouve sur le front dans la Somme. En 1915, il tombe gravement malade et est évacué à Paris, où il active la résistance tchèque anti-allemande, avant d’être mobilisé à nouveau en 1918. Il termine la guerre avec le grade de capitaine et reçoit la Légion d’honneur. En 1923, il est nommé professeur aux Beaux-Arts de Prague, mais reste à Paris. Il rencontre un industriel tchèque, Jindrich Waldes, qui devient son mécène. En 1939, il est obligé de fuir Paris, et il se réfugie à Beaugency jusqu’à la fin de la guerre. Il reprend ensuite le cours de sa carrière jusqu’à sa mort en 1957.

Pour en savoir plus

> https://www.grandpalais.fr/fr/article/qui-est-frantisek-kupka

> https://presidence.fr/artistes/frantisek-kupka/

> https://fr.wikipedia.org/wiki/Franti%C5%A1ek_Kupka

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