Catégorie : Arts
Genre : Homme
Naissance : 1870
Décès : 1960
Epoque : Contemporain
Sculpteur et graveur au Château du Lude
Maurice Bastide du Lude, né en 1870, perd très jeune son père, Athanase Bastide du Lude dans la guerre franco-prussienne. Sa mère, Blanche Pérille-Lacroix de Boischâteau, quitte l’Eure‑et‑Loir et rejoint le château du Lude à Jouy-le-Potier en Sologne. Maurice est élevé entre un hôtel particulier dans le sixième arrondissement de Paris et la demeure de Sologne. Sa famille paternelle les Gayot de Bastide (ou Gaiotti de Bastida) originaires de Bologne l’éduque donc dans la tradition de la culture italienne de la Renaissance et son œuvre en sera fortement inspirée. Après son diplôme d’ingénieur agronome, il commence à dessiner et sculpter dans les années 1890, il intègre l’Académie Julian et s’inspire de Jean-Paul Laurens et de Armand Berton. En 1893, il présente ses premières sculptures au Salon de Paris : Ebrahim (cheval arabe) et À sa toilette. Dans le même temps, il développe les activités des ateliers d’artistes qu’il gère à Paris, et accueille de nombreux peintres notamment américains dans les années 1910-1920. Ce foisonnement artistique dans sa demeure parisienne va susciter chez Maurice Bastide du Lude l’ambition de professionnaliser sa pratique artistique et sera source d’inspirations et d’amitiés. Au début des années 1900 il fait intervenir au château du Lude, l’architecte Henri Rapine, qui restaure le vieux château familial dans le goût de la Renaissance du Val de Loire ce qui va développer chez Maurice un goût du détail élégant et de l’architecture lumineuse, découlant de l’influence familiale de l’Italie du XVIe siècle. Il fait transformer par l’architecte orléanais Léon Masson, une ferme située dans le parc du château du Lude, en atelier d’artiste sous la forme d’une chapelle-fabrique. L’atelier du Lude deviendra le lieu de son travail jusqu’à sa mort en 1960. Ses œuvres sont principalement conservées par le musée des Beaux-Arts d’Orléans.
Pour en savoir plus