Catégorie : Littérature
Genre : Homme
Naissance : 1890
Décès : 1980
Epoque : Contemporain
Ecrivain poète et éminent académicien
Maurice Genevoix est né à Decize dans la Nièvre mais il grandit à Châteauneuf-sur-Loire où son père gère quelques années le magasin familial. Maurice perd sa mère, Camille, alors qu’il n’a que douze ans, et son père, veuf, n’accorde que peu de temps à son fils. Le jeune garçon trouve alors secours auprès de la Loire qui apaise sa douleur et le console. Plus tard, il y puisera l’inspiration de ses futurs romans parmi lesquels Rémi des Rauches (1922), La Boîte à pêche (1926) ou encore La Loire, Agnès et les garçons (1962). Après des études dans le Loiret, il est admis à l’École normale supérieure. Officier de réserve, il est mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, où il participe à la bataille de la Marne et à la marche sur Verdun. En 1915, le lieutenant Genevoix est grièvement blessé lors d’un combat près de la colline des Éparges. Il porte les cicatrices des blessures reçues au bras et au flanc gauche pour le restant de sa vie et perd l’usage de la main gauche. Réformé, il retourne à Paris où Paul Dupuy, le secrétaire général de l’École normale, l’encourage à publier. À partir de ses carnets de guerre, le jeune homme rédige Sous Verdun, publié en mai 1916. Paraissent ensuite, de 1917 à 1923 : Nuits de guerre, Au seuil des guitounes, La Boue puis Les Eparges, réunis en 1949 dans le recueil Ceux de 14. En 1927, tirant parti du prix Goncourt qu’il emporte avec Raboliot, paru en 1925, Maurice Genevoix rachète un petit domaine au bord de la Loire à Saint-Denis-de-l’Hôtel : Les Vernelles. C’est dans cette maison, dans un bureau donnant sur la Loire, qu’il écrit la plupart de ses livres. En 1937, il épouse Yvonne Louise Montrosier, médecin, qui meurt malheureusement l’année suivante. L’écrivain épouse en 1943 Suzanne Neyrolles. Leur fille, Sylvie, naît en 1944. En 1951 Maurice Genevoix s’installe à Paris. Membre de l’Académie française depuis 1946, il est élu secrétaire perpétuel en 1958. L’académicien démissionne cependant en 1974 pour se consacrer entièrement à l’écriture. Il retrouve Les Vernelles, son port d’attache. Il meurt d’une crise cardiaque en 1980 et entre en 2020 au Panthéon.
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