Ulrich-Frédéric Woldemar de Lowendal
LA FERTE-SAINT-AUBIN
Catégorie : Politique & Militaire
Genre : Homme
Naissance : 1700
Décès : 1755
Epoque : Lumières
Général qui servit dans les armées européennes avant de passer au service de la France.
Ulrich Frédéric Woldemar de Lowendal, né à Hambourg, est issu d’une noble famille de militaires. Son père, le baron Valdemar Ulrich von Löwendal, est un capitaine de la garde bleue de Hollande et un grand maître de la cour de Pologne. À seize ans, Ulrich participe aux guerres entre le Danemark et la Suède, avant de rejoindre l’armée de l’Empire. Il continue de servir l’Autriche en combattant en Sicile puis entre en 1722 au service de l’électeur de Saxe, Auguste III de Pologne. En 1731, il participe à une expédition autrichienne en Corse et revient ensuite dans l’armée saxonne, participant à la guerre de Succession de Pologne. En 1736, il enlève et épouse une noble polonaise. Ulrich passe ensuite au service de la Russie et participe en 1737 à la campagne du maréchal Münnich contre les Turcs. Lowendal rejoint en 1743 le service de la France en tant que lieutenant-général pendant la guerre de Succession d’Autriche. Il crée un régiment d’Allemands, le régiment de Lowendal, et participe à la campagne contre l’Autriche sous le maréchal de Saxe. Il est impliqué dans plusieurs batailles, où il est remarqué pour la grande discipline de ses troupes. Il remporte plusieurs victoires et reçoit l’Ordre du Saint-Esprit. En 1745, Lowendal prend le commandement de Bruxelles, s’empare de plusieurs villes et participe à la bataille de Rocoux. Il est ensuite chargé du siège de Berg-op-Zoom, une place forte qui commande l’accès à la Hollande. Après trois mois de siège, il réussit à prendre la place en une journée et reçoit le bâton de maréchal pour cette action d’éclat. Il participe ensuite au siège de Maastricht avec le maréchal de Saxe. En 1746, il acquiert le château de La Ferté Saint-Aubin au veuf de Madame de Senecterre. Après la fin de la guerre, Lowendal souhaite s’y reposer, mais il souffre d’une gangrène qui l’emportera rapidement. Il meurt à Paris en 1755.
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